Chevesne au leurre : Techniques et astuces pour pêcher un poisson méfiant.
- Adrien Théatre
- 5 juil.
- 16 min de lecture
Si je devais choisir un poisson que j’adore pêcher sans modération, ce serait sans hésiter le chevesne ! Rien de mieux pour se détendre qu'une petite session chub !
Sur les réseaux sociaux, je répète souvent que ce poisson est clairement sous-estimé en matière de pêche sportive, alors qu’il mérite largement une place de choix parmi nos prises préférées. Souvent qualifié de "vif" ou encore "mangeur de pain" on oublie parfois que le chevesne peut demander beaucoup de subtilité, surtout lorsqu’on aborde sa pêche avec des leurres.
Si tu débutes et ne connais pas encore cette espèce, ou si tu cherches un défi excitant avec un poisson rusé à traquer, je te propose de découvrir, à travers cet article, les secrets de la pêche du chevesne aux leurres accompagnée de mes astuces et observations personnelles pour maximiser tes chances de réussites !
Squalius cephalus (pour les intimes) est une poisson de choix pour ceux qui veulent s’amuser tout en relevant un vrai challenge et travailler leur discrétion au bord de l'eau. Avec sa bouche large, ses écailles dorées et son comportement méfiant, le chevesne offre une expérience de pêche à la fois exigeante et gratifiante pour qui s'y intéresse. Je suis vraiment convaincu qu’il est bien trop souvent délaissé, notamment au profit de dame truite, alors qu’il peut séduire aussi bien les débutants que les pêcheurs confirmés quand on s'y intéresse de plus près car sa pêche demande quelques subtilités à maîtriser pour obtenir de bons résultats.
Crois moi cette pêche peut vraiment être passionnante !
Prêt(e) à y aller ?
Prend un café, installe confortablement et détend toi,
C’est parti pour ce voyage dans l’univers de la pêche du chevesne aux leurres !
Connaissance basique à connaitre pour pêcher le chevesne:
Selon moi, il est inconcevable de partir pêcher sans avoir un minimum de connaissance requise sur l’espèce que l’on cible. (je le dis toujours et je ne le dirai jamais assez..)
Voici donc un petit résumé global de l’espèce dont nous parlons ici en attendant sa fiche espèce sur le blog qui est en préparation. (si tu veux consulter les autres fiches espèces déjà disponibles je t'invite à cliquer ici)
1. Description de l'espèce.
Morphologie globale:
Le chevesne (ou chevaine) (Squalius cephalus), est un poisson très facilement reconnaissable grâce à son corps fuselé, recouvert d’écailles dorées qui captent la lumière de manière spectaculaire. Sa bouche large est parfaitement adaptée pour attraper une grande variété de proies et reconnaissable entre toute avec « des lèvres » blanches/crémeuses particulièrement bien visibles. Les nageoires pectorales, pelviennes et la nageoire anale du chevesne sont généralement teintées d’une légère couleur orangée voir rougeâtres (selon le milieu et son alimentation), tandis que sa dorsale et sa caudale tendent plutôt vers le noir ajoutant une note caractéristique à son charme distinctif.
Vu de la surface, il est souvent très confondu avec une petite carpe par ceux qui n'ont pas l'habitude de le pêcher. Son dos brun est pourtant très facilement identifiable. Niveau taille, tu peux facilement rencontrer des individus allant jusqu'à + de 50cm avoisinant même parfois les 60 cm.
Comportement :
Le chevesne est un poisson grégaire, souvent observé en petits groupes, surtout lorsqu'il est jeune. Cependant, les adultes plus gros préfèrent généralement la solitude ou se regroupent en petits bancs. Ce poisson est extrêmement méfiant et peut détecter les moindres vibrations, mouvements ou ombres suspectes.
Il est connu pour sa curiosité naturelle, mais aussi pour sa rapidité à fuir en cas de danger.

Note d’observation comportementale personnelle et petit conseil d'approche: Lorsqu’un chevesne a repéré un danger, il s’agite en réalisant des 8 dans l’eau ! Sa nage devient beaucoup plus rapide et erratique. Bien souvent, ce mouvement est repéré par le reste des poissons environnants qui adopteront le même comportement et se regrouperont avant de partir dans la direction opposée au danger potentiel qui a été repéré par le lanceur d’alerte. (Lorsque cela arrive, ne perd pas ton temps a essayer de le pêcher, il ne répondra pas présent, son besoin primaire est de se mettre en sécurité et certainement pas de chasser ou encore de vouloir entrer en concurrence avec un rival. Éloigne toi et repasse plus tard tenter ta chance lorsque la tension sera calmée mais revient tel un ninja car sa méfiance sera décuplée et au moindre signe suspect, il reprendra son agitation défensive. Le powerfishing, bien que très efficace peut ne pas être le mode de pêche approprié concernant cette espèce. Bien que j'en sois particulièrement friand, je lui préfère une approche plus douce et discrète quand je pêche notre ami le chevesne. ) Il est très important de te rappeler lorsque tu pêches le chevaine que ce poisson est certes un prédateur mais est également une proie de choix ! (Le brochet et le silure ne diront pas le contraire). En gardant ce léger détail en tête, tu comprend très vite que ce dernier est en réalité complètement paranoïaque, il faut donc être le plus discret possible pour arriver à le leurrer ! En gros: tu dois être un véritable ninja ! |
Habitat :
Le chevesne se rencontre principalement là où l’on retrouve les eaux claires et bien oxygénées des rivières et des ruisseaux. Il affectionne les zones avec des courants modérés et des fonds variés, allant des graviers aux herbiers aquatiques. En été, on le trouve souvent près des bordures ombragées, des surplombs végétaux et des structures immergées comme les racines et les rochers, où il peut se cacher et chasser ses proies. Cela dit, il n’est pas rare de le trouver dans plus grand milieux comme les grandes rivières où on le localisera souvent en bordure en mode «patrouilleur» se nourrissant d’alevins et insectes qu’il y croise.
2. Habitudes alimentaires.
Le chevesne est clairement un opportuniste. Son régime alimentaire se compose principalement d’insectes (comme les mouches, sauterelles, éphémères et libellules), de petits poissons, de crustacés, et parfois même de végétation aquatique.
Il n’est pas rare de le voir en surface en maraude pour gober insectes et autres joyeusetés s'y trouvant. Il apprécie également les fruits tombant des arbres et plantes en bordures dont notamment les mûres.
Note: Un roncier en bord de rivière est très souvent accompagné d’un ou plusieurs chevesnes dans son ombre à l’affût d’un fruit ou d’un insecte tombant dans l’eau.
Impact de la température de l'eau sur les habitudes alimentaires :
Comme tous les poissons, le chevaine est ectotherme (Il ne sait pas gérer lui même sa température corporelle. Comme on le dit vulgairement: "c’est un animal à sang froid."). La température de l'eau joue donc un rôle crucial dans son comportement alimentaire !
En été, l’augmentation de la température stimule son métabolisme, facilitant et accélérant ainsi la digestion ce qui le pousse à se nourrir plus fréquemment !
Cela dit, cela a un coût pour lui aussi qu’il faut garder en tête lorsque l’on pêche !
Lorsque les températures sont très élevées, les périodes les plus chaudes de la journée peuvent le rendre plus léthargique, le poussant à se nourrir principalement tôt le matin et en fin d'après-midi, lorsque les températures sont plus clémentes comme presque toute les espèces.
MAIS...
Ce qu’il faut surtout gardez l’esprit concernant le chevesne, c’est que la chaleur est également un allié de poids pour lui et ce pour une raison très simple:
Cette dernière pousse les insectes à se regrouper près de l'eau, augmentant ainsi les opportunités de chasse pour le poisson augmentant ainsi ses fréquences d’activité ! C'est pourquoi il est presque en hyperactivité en été !
Et ça, c'est une véritable aubaine pour le pêcheur !

Choix du matériel:
Canne et moulinet pour le chevesne :
Quand on s’attaque au chevesne, chaque détail compte, et le choix du combo canne/moulinet ne fait pas exception. Loin des ensembles puissants que l’on peut utiliser pour les carnassiers plus massifs, ici, la légèreté et la finesse sont de mise. Le chevesne est un poisson méfiant, souvent opportuniste mais capable de refuser une présentation trop brutale ou mal calibrée. Il faut donc miser sur un matériel qui permet des lancers discrets, précis, tout en gardant une excellente sensibilité pour ressentir la moindre touche. Dans cette partie de l'article, je te présente donc ce qui, à mon sens, sont les caractéristiques à privilégier pour choisir une canne et un moulinet parfaitement adaptés à la traque de ce poisson rusé et ce en te présentant directement le type de combo que j'utilise.
Canne:
Personnellement, j'utilise une canne spinning d'une puissance de 1-7gr de 195cm. Cela est dû au fait que je le pêche principalement en dans de très petites rivières et en ruisseau. Le milieu que je pêche est fourni en branches au dessus de l'eau je favorise donc une canne courte afin de gagner en mobilité et discrétion, c'est un choix purement lié à mes préférences. Je perd cependant un avantage pour les lancers en balancier. Chaque décision entraîne des conséquences et cette perte est négligeable dans mon cas.
Tu seras à l'aise aussi avec un 2-10gr voir 3-15gr pour une longueur de +- 2m10 mais plus puissant ou plus long que ces recommandations est selon moi plus contreproductif qu'intéressant.
Moulinet:
A prendre en fonction de ta canne afin d'avoir un combo équilibré bien entendu mais un moulinet de taille 1000 est amplement suffisant pour cette pêche.
Je garni ce dernier d'une tresse 8 brins en 0.08 et je mets comme bas de ligne une longueur de canne et demi de fluorocarbone entre 0.18 et 0.23, le plus souvent je coupe la poire en deux et suis sûr du 0.20 qui est un très bon compromis.
Les leurres pour pêcher le chevaine :
Choisir le bon leurre est une étape essentielle dans la traque du chevesne comme pour chaque espèce. Ce poisson, à la fois méfiant et opportuniste, peut se montrer très sélectif selon les conditions.
Contrairement à d’autres carnassiers plus "impulsifs", il ne se laisse pas séduire par n’importe quoi : il observe, hésite, et n’attaque que si tout lui semble naturel.
(Bien qu'il lui arrive aussi de foncer tête baissée, reconnaissons le..)
C’est pourquoi une bonne connaissance des types de leurres et de leurs usages selon les saisons peut réellement faire la différence.
Au printemps, les leurres flottants et suspending qui imitent les insectes en surface sont redoutables, notamment lors des premières éclosions.
En été, le chevesne devient plus actif et agressif, ce qui permet d’utiliser des leurres de surface.
En automne, il ralentit, se cale parfois plus bas dans la colonne d’eau : les petits crankbaits, les jerkbaits à récupération lente ou même certains leurres souples peuvent alors prendre le relais.
L’hiver reste plus technique et difficile, mais pas impossible pour ceux qui adaptent leur approche.
L’idée, ici, n’est pas de te donner une liste exhaustive, mais de t’orienter vers les modèles les plus adaptés en fonction des périodes, des conditions de pêche et du comportement du poisson. Dans les lignes qui suivent, je te partagerai mes leurres préférés, ceux qui m’ont valu le plus de résultats sur le terrain, avec quelques conseils pour les choisir, les animer et les adapter à ton style de pêche.

Voici quelques recommandations personnelles pour t'aider à remplir ta boîte à leurres et maximiser tes chances de succès avec cette espèce:
Avant de rentrer dans le vif du sujet concernant la sélection des leurres que je recommande pour ce poisson, parlons de la plage de taille que tu peux embarquer avec toi dans ta boîte.
Je privilégie généralement des leurres de petite à moyenne taille, entre 3 et 7 cm, pour imiter les proies naturelles du chevesne.
Cela dit, en fonction du milieu que je pêche, je n'hésite pas non plus à passer à des leurres de 9 voire 10 cm si je veux cibler spécifiquement de gros spécimens, mais je réserve plus cette sélection pour la fin de saison avec une ensemble canne/moulinet plus puissant que celui que je t'ai présenté précédemment.
Le chevesne étant un prédateur, il est logique que plus il est gros, plus sa gamme de proies est importante, tant en termes de choix que de taille. Par contre, passer dans cette plage plus grande de leurre comporte un risque non négligeable d’attirer également le brochet sur la ligne si l’espèce est présente sur les lieux.
(Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai été coupé par messire Esox Lucius alors que je tentais de pêcher de gros spécimens de chevesnes)
Faire ce choix, c’est prendre un pari qu’il faut prendre en compte aussi lorsque l’on pêche que ce soit du bord ou en wading.
Ma sélection de leurres pour l’espèce:
Leurres de surface :
Popper : Un classique multi espèce ! Surtout efficace le matin ou en fin de journée.
(Petit conseil, ne néglige pas les longues pauses, de mon expérience, souvent le poisson vient prendre le leurre quelques secondes après l'arrêt.)
Notobug de Sakura : Ce leurre est redoutable sur le chevesne en dérive. En particulier dans des petits milieux, les zones de courant faibles voir les zones de calme.
(Quand tu pêches à vue, le simple fait de lancer loin en amont et laisser dériver tranquillement peut clairement faire la différence sur les gros individus).
Leurres souples :
Shad : (Qu’est ce qu’un leurriste sans shad dans ses boites ?) Les shads sont polyvalents et peuvent être utilisés dans diverses conditions. Leur souplesse et leur réalisme les rendent irrésistibles pour le poisson quelque soit l’espèce.
Écrevisses et créatures : Ces leurres imitent les petites créatures aquatiques dont le chevesne se nourrit. Ils sont particulièrement efficaces dans les zones rocheuses et herbeuses mais également en plein courant lorsqu’on les laisse dériver ! J’aime les utiliser en particulier lorsque je pêche sous les frondaisons afin de laisser penser au poisson à une proie tombée de l’arbre sous lequel il se tient.
Poissons nageurs et cuillères :
Crankbaits : Avec leur action de nage rapide et erratique, les crankbaits imitent les petits poissons en fuite et déclenchent les attaques des poissons actifs.
Astuce personnelle: Une astuce qui marche particulièrement bien avec le chevesne est de ne pas animer le crankbait et de le laisser flotter en surface en dérive (un peu comme je l’ai recommandé dans le point concernant le notobug). Le poisson n'hésite pas à monter pour le "gober" en surface, surtout dans les petits milieux ou les milieux à forte pression de pêche. Cela peut faire la différence en particulier lors de lancés vers l’aval du cours d’eau. Le leurre nage seul avec le courant et la tape est souvent franche !
Jerkbaits (Type: Minnow) : Ces leurres sont parfaits pour des récupérations rapides avec des pauses brusques, imitant des poissons blessés. Un grand classique de la pêche de la truite que je ne peux que te recommander d’avoir dans ta boite pour le chevesne ! Très efficaces lorsqu’ils sont actifs sur les alevins et poissons de petites tailles comme le vairon ! (Coup de cœur en particulier pour le légendaire Tricorol de chez Illex et le CountDown CD05 de chez Rapala en particulier dans des coloris naturels du style “vairons”).
Cuillères tournantes : Le classique des classiques ! Utilise des tailles de 0 à 2 en été, particulièrement dans les zones de courants forts. Les coloris argentés par temps gris et dorés par temps ensoleillé fonctionnent bien sur cette espèce. Cependant, un coloris sur lequel j'ai remarqué une efficacité redoutable, peu importe les conditions, est la couleur cuivrée tout comme le noir.
Cuillères ondulantes : Pour les cuillères ondulantes, la taille et le poids sont cruciaux en fonction de la profondeur et du débit du cours d'eau comme pour la truite.
En général, pour les chevesnes, je recommande ceci :
- Eaux peu profondes et courants modérés : Cuillères légères de 3 à 7 grammes.
- Eaux plus profondes et courants forts : Cuillères plus lourdes de 7 à 10 grammes, voire plus si nécessaire et en fonction de ton ensemble canne/moulinet.

Mes coloris de favoris pour cibler cette espèce :
Coloris naturels : Vert, brun, et argenté pour imiter les proies naturelles du chevesne.
Noir et blanc : Ces couleurs contrastées sont efficaces dans diverses conditions de lumière et d'eaux.
Rouge : Très bon pour la perche, cette couleur est aussi un excellent choix pour attirer l'attention des chevesnes en particulier quand il est légèrement transparent et/ou pailleté en eaux claires.
Rose et orange : Ces couleurs partagent le même spectre et peuvent être très efficaces, surtout lorsque les conditions de lumière changent. Je recommande toujours d'avoir au moins un leurre rose ou orange dans sa boîte lorsque l’on pêche des eaux plus chargées en phytoplancton ou boueuses.
Localisation du poisson et période optimale pour la pêche du chevesne:
La pêche du chevesne nécessite non seulement le bon équipement et les bons leurres, mais aussi (et surtout) une compréhension approfondie de ses habitudes et de son environnement comme pour chaque espèce, je me répète souvent mais c'est parce que c'est sans doute le principe auquel je crois le plus dans la pêche comme je l'ai expliqué dans mon article "Comment débuter la pêche aux leurres ? #1".
Savoir où et quand pêcher peut faire toute la différence entre une sortie réussie et une bredouille.
Voici quelques conseils pour localiser les meilleurs spots et choisir les moments opportuns pour la pêche estivale du chevaine.
A) Localisation
Où trouver le chevesne ?
En règle générale (et particulièrement en été), le chevesne préfère les eaux claires et bien oxygénées. Tu le trouveras souvent dans des zones où le courant est modéré et les fonds variés, allant des graviers aux herbiers.
Voici quelques endroits spécifiques où chercher pour t’aider dans ta traque de ce poisson :
Bordures ombragées :
Les chevesnes aiment se cacher à l'ombre des arbres et des buissons qui surplombent l'eau. Ces zones offrent une protection contre les prédateurs et une source de nourriture constante grâce aux insectes qui tombent dans l'eau.
Structures immergées :
Un classique de la pêche du carnassier ! Les rochers, les racines d'arbres et les branches immergées sont des abris parfaits pour les chevesnes. Ils y trouvent à la fois protection et opportunités de chasse.
Note: Si les bordures de ton spot sont "creuses", il n'est pas rare d'y croiser un chevesne qui s'y repose. En particulier les plus gros individus qui y trouvent une bonne zones d'embuscade.
Zones de courants (modérés) :
Les chevesnes apprécient les courants modérés où ils peuvent chasser sans trop d'effort et leur permettant de bien s’oxygéner. Les confluents, les rapides et les queues de courants sont des endroits idéaux. Cependant, ne néglige pas pour autant les zones "calmes", c'est souvent là que tu pourras les attraper le plus facilement "à vue".
Herbiers aquatiques :
Les herbiers et autres végétations subaquatiques sont des habitats riches en proies. Les chevesnes y patrouillent souvent à la recherche de nourriture. (Bien souvent au dessus de ces derniers).
Bonus: Dans les grandes rivières :
Dans les grandes rivières, tu trouveras souvent des chevesnes patrouillant le long des bordures, se nourrissant d'alevins et d'insectes.
Moments de la journée les plus propices à la pêche du chevesne aux leurres.
La température de l'eau influence fortement le comportement alimentaire du chevesne comme je te l'ai dis plus haut. Pour maximiser tes chances de réussite, il est crucial de choisir les bons moments de la journée pour pêcher comme pour la plupart des espèces de poisson.
A savoir :
Le matin : À l'aube, les températures sont plus fraîches, et le chevesne est actif après une nuit de repos. C'est un moment idéal pour utiliser des leurres de surface.
Fin d'après-midi et début de soirée : Lorsque la chaleur de la journée commence à diminuer, le chevesne redevient actif. Les leurres souples et les crankbaits peuvent être particulièrement efficaces à ce moment-là ainsi que les petites créatures montée en weightless, c'est d'ailleurs ce que je favorise le plus en soirée car l'activité des insectes est souvent très forte à cette période de la journée.
Journées nuageuses : Par temps couvert, les chevesnes sont plus susceptibles de se nourrir tout au long de la journée. Les leurres aux coloris naturels et cuivrés sont souvent une bonne option.
Périodes de faible luminosité : Les chevesnes sont plus confiants dans des conditions de faible luminosité, comme au lever et au coucher du soleil. C'est un moment clé pour utiliser des leurres visibles comme ceux de couleur noire ou rouge.
Périodes de haute luminosité : Un moment qui est tout aussi parfait, souvent les chevesnes restent en surface quand c'est le cas et c'est ainsi que tu pourras le pêcher le plus facilement à vue.
Un article assez sympathique qui résume assez bien ce que je pense concernant ce poisson qui je pense vaut le coup d'être lu et partagé car il est criant de vérité ! Il m'a même donné envie de recommencer à rédiger des articles plus "philosophiques" au sein du blog comme je le faisais à une époque car en dehors de la technique et la théorie c'est aussi un aspect que j'estime important à partager.
(Rejoins moi sur Instagram en cliquant sur cette photo si tu le souhaite, j'y partage toutes mes prises et anecdotes de mes sessions.)
Conclusion
La pêche du chevesne est une expérience aussi gratifiante qu'exigeante mais néanmoins très fun à pratiquer tel un ninja au bord de l’eau afin de défier la méfiance du poisson.
Voici les 3 principaux points que je considère qu'il faut retenir pour maximiser ses chances de succès :
- Le chevesne est un poisson extrêmement méfiant, avec un comportement grégaire lorsqu'il est jeune et plus solitaire en vieillissant.
- Il préfère les eaux claires et bien oxygénées des rivières et ruisseaux, et on le trouve souvent près des bordures ombragées, des structures immergées, et des zones de courants modérés.
- En été, son régime alimentaire est varié, composé principalement d’insectes, de petits poissons, de crustacés, et parfois de végétation aquatique. La température de l'eau influence fortement ses habitudes alimentaires. C'est donc en été la meilleure période pour viser cette espèce.
Je terminerai en te disant que l'une des clés principales pour devenir un meilleur pêcheur est de ne jamais cesser d'apprendre et d'expérimenter.
Chaque sortie de pêche est une occasion de tester de nouvelles techniques et de nouveaux leurres et ce quelque soit l'espèce !
Le chevesne est un poisson extrêmement rusé et craintif qui te mettra souvent au défi, mais c'est précisément ce qui rend sa pêche si passionnante et qui te rendra encore meilleur car il t'apprendra la patience et la discrétion !
N'hésite surtout pas à varier tes approches, à observer attentivement le comportement des poissons et à adapter tes stratégies en conséquence ! Ce n'est pas un poisson difficile à pêcher quand on a compris "le truc".
Quand tu auras compris après quelques prises à ton actif, crois moi, tu ne seras plus jamais capot lorsque tu visera cette espèce !
(Et qui sait peut être arrivera tu à relever un futur défi que je prépare pour la communauté depuis quelques mois ?)
La pêche est un art en constante évolution, et chaque poisson capturé est une récompense pour ta persévérance, ta créativité et tes capacités d’adaptabilités !
Prépare tes leurres, choisis tes spots avec soin, et profite pleinement de chaque moment passé au bord de l'eau !
J’espère que cet article t’a plu autant que j'ai pris plaisir à le rédiger et t’invite à me dire ce que tu en penses dans les commentaires ci-dessous et/ou de lui mettre un « j’aime » afin de me le faire savoir.
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Bonne déroule !
Adrien T.
Pour ne pas changer toujours au top , un grand merci pour ton super boulot